Une armée européenne, pourquoi ?

Billet d'humeur de Naji Debache - 15 novembre 2018

A l’issue de cinq ans de préparation et dix-huit mois de chantier, le constructeur français Naval Group (ex DCNS), qui l’avait mis en service en 2001, a pu annoncer avec fierté le 8 novembre la fin du chantier de refonte à mi-vie du porte-avions Charles-de-Gaulle. Un "véritable défi industriel" pour un budget de 1,3 milliard d’euros, contre 4,7 milliards d’euros pour un porte-avions américain. "Cette réussite est le fruit d’un travail collectif rendu possible par l’engagement de l’équipage du porte-avions, des équipes Naval Group, celles de grands équipementiers du secteur de la Défense comme Technicatome, Thales ou Safran, des entreprises généralistes ainsi que des PME issues majoritairement du tissu industriel local et régional", se félicite dans un communiqué de presse Nathalie Smirnov, directrice des Services de Naval Group.

La France est, en Europe, la seule puissance nucléaire indépendante. J'ajoute à cela que nous sommes la 2ème puissance maritime et que la francophonie dépassera demain le milliard de citoyens du monde

Etre amis ou alliés, c'est conforme à nos idéaux... si nous gardons notre liberté d'action.

Alors, une armée européenne, pourquoi pas, mais ce ne peut être qu'une armée de conscription pour la défense intérieure du périmètre défini de l’Europe, comme une sorte de garde nationale inter-pays, faisant partie d'un ensemble cohérent européen, défendant les mêmes valeurs humaines. En effet, les engagements extérieurs sont du ressort de chaque nation, la seule habilitée à décider de sa propre politique étrangère, pour agir seule ou conjointement selon les circonstances et ils restent également soumis à l'autorisation des assemblées de chacune de ces nations, comptables du sang versé de ses concitoyens.


Naji Debache
Conseiller National
Délégué DLF 9e circonscription Français de l'Etranger
Chargé de mission pour le handicap
Adhérent de la 10è circonscription des Yvelines

Références :
Article de la Tribune: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/hisse-et-ho-le-porte-avions-charles-de-gaulle-797008.html